L’économie suisse et le marché du travail temporaire
L’économie suisse a continué sa croissance relativement solide au début 2014, comparativement au marché international. Le PIB a progressé de 0,5% au 1er trimestre par rapport au trimestre précédent et de 2 % par rapport à l’année précédente. Toutefois, la conjoncture reste divisée.
D’un côté l’économie intérieure est en bonne santé, notamment les investissements dans la construction et la consommation et de l’autre les secteurs de l’exportation, sont davantage à la peine.
Le marché du travail temporaire était au 2e trimestre 2014 de 2,6 % plus élevé qu’en 2013. Le taux de chômage a régressé et s’élevait à fin juin à 2,9 %. Pour 2014 une croissance du produit intérieur brut de 2,0 % et un taux de chômage de 3,1 % en moyenne sont attendus
Marché du travail
L’emploi a continué de croître à un rythme modéré de 0,29% au 1er trimestre 2014 par rapport au trimestre précédent. La croissance économique globale de l'emploi au cours des dernières années, depuis la crise financière, a été largement supportée par le secteur des services. Depuis septembre 2013, une légère croissance de l’emploi se fait sentir dans le secteur de l’industrie, après qu’elle ait subi une nette régression en 2012.
Taux de chômage
Le taux de chômage s’est abaissé à 2,9% à la fin juin. En tout, 127’000 chômeurs étaient inscrits à l’ORP, ce qui représente environ le même nombre que l’année dernière. En moyenne annuelle, des valeurs similaires sont attendues ces deux prochaines années, avec 3,1 pour 2014 et 2,8% pour 2015. (Source: SECO)
Perspectives 2014
Le taux d’inflation en Suisse stagne encore et toujours près de zéro. La phase de l’inflation négative en 2012 en conséquence du Franc fort (chute des prix à l’importation) s’est à nouveau normalisé et n’a pas conduit à évolution déflationniste. Ceci n’est pas à prévoir, tant et aussi longtemps que le développement conjoncturel et la valeur du Franc suisse à l’étranger restent stables. Sous cette perspective, la situation de la Suisse se différencie par rapport à celle de quelques pays européens, qui au vu de leur faible situation économique, ont de plus grands risques de dérapage dans une spirale déflationniste.
La conjoncture internationale est en reprise, quand bien même elle continue à progresser de manière irrégulière et par à-coups. Dans la zone euro en particulier, le redressement de l’économie reste, comme attendu, hésitant. Les variations conjoncturelles entre les pays restent hautes. Pour les Etats-Unis, le retour de la croissance semble plus acquis qu’en Europe. Une détérioration de la conjoncture apparaît hautement improbable pour la Suisse.
Pour la Suisse, le pronostic de croissance du PIB s’élève pour 2014 à 2,0% et à 2,6% pour 2015. (Source: SECO)
(Source : E@syNews Realisator juillet 2014)
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